Quand votre corps cherche la paix.
- Laurence Sanchez
- il y a 2 jours
- 2 min de lecture

Quand le corps cherche la paix. Ou comment revenir à soi, pas à pas.
Votre système nerveux n'est pas là pour vous empêcher de vivre. Il cherche à vous protéger.
Mais parfois, cette protection vous éloigne de vous-même - et des autres.
Alors, comment réapprendre à écouter ce langage intérieur subtil…
et retrouver votre sensibilité, habitée, incarnée ?
Le corps, ce gardien silencieux
Votre système nerveux est comme une antenne, aussi fine que puissante. Il ressent les tensions, les ruptures, les « micro-menaces » que votre mental ne perçoit pas toujours. Il réagit à tout ce qui ressemble, même de très loin, à un danger.
Un ton sec.
Un silence pesant.
Une absence de regard.
Et c’est tout votre être qui se contracte, se replie, s’éloigne.
Ce que l’on appelle “fatigue nerveuse”, “hypersensibilité” ou “perte d’élan” est parfois simplementun corps qui crie en silence.
Quand votre corps cherche la paix. Mais qu'il ne sait plus comment la trouver.
Se réguler, ce n’est pas se contrôler
Notre société valorise la maîtrise.
Mais le système nerveux n’a rien à voir avec la volonté ou l’effort.
Il agit bien en amont, là où vivent les instincts… et les mémoires.
Apprendre à se réguler, c’est développer une autre présence à soi.
Ce n’est pas un état parfait, stable, “zen”.
C’est un chemin.
Un accordage fin, subtil, entre le dedans et le dehors.
Parfois, il suffit d’un souffle.
D’un geste simple.
D’un objet qui rassure.
D’un ancrage corporel choisi.
Les repères de sécurité
Dans mes accompagnements, je parle souvent de ces points d’ancrage : un foulard, une pierre, un mot écrit, une main posée sur le cœur.
Des gestes de rien du tout — mais qui ramènent au corps, au présent, au réel.
Ces repères ne sont pas là pour “vous calmer”.
Ils sont là pour vous relier.
À votre souffle.
À un sentiment de sécurité parfois enfouie.
À votre capacité à être en lien, avec vous-même et avec le monde.
Habiter la paix, peu à peu
Se réguler, ce n’est pas devenir un être calme et constant.
C’est s’offrir l’espace d’habiter ce que l’on ressent,
sans devoir fuir ni se figer.
C’est revenir à la vie sensible, à cette oscillation vivante qui nous traverse.
Il ne s’agit pas de guérir.
Il ne s’agit pas de réparer.
Il s’agit d’écouter ce qui est là,
avec tendresse, avec curiosité, avec respect.
Et peut-être alors, laisser émerger, dans les plis du corps,
une forme de sérénité.
Pas une paix parfaite.
Mais une paix habitée. Reliée. Vivante.
Laurence Sanchez - Thérapeute & Clairvoyante
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